Nous avons tous pu ressentir comme le temps filait au cours de cette semaine... comme il fallait saisir tous les instants malgré la fatigue et la densité du contenu. Je me propose de revenir sur les "bons moments" en étant consciente que mon choix ne sera pas forcément les vôtres. A vous de commenter!
Mercredi 12 février (5H-23H30):
- Rien n'est jamais parfait: un SMS m'apprend la veille au soir que Vincent est au fond de son lit avec 40° de fièvre, une angine l'empêche de partir avec nous.
- Opération escargot, accident sur l'A13... difficile d'être à l'heure mais finalement tout le monde est enregistré, direction notre avion, quelques turbulences au-dessus des Pyrénées.
- Teo nous attend à l'aéroport, notre chauffeur, notre ami qui va nous conduire tout au long de ses cinq jours. Un abrazo chaleureux, beaucoup de classe et de professionnalisme. Teo dialoguera avec beaucoup de gentillesse avec nos élèves et étudiants qui veulent parler espagnol, il sera aussi très curieux du contenu de notre séjour et très impressionné de l'attitude du groupe.
- Nous commençons notre programme à 14H30, devant la cathédrale de Séville: exposé de M. Darier, un début en fanfare, il va falloir être très concentrés car nous parcourons des siècles d'histoire, les dates s'accumulent, le lexique spécifique aussi.
- Visite de la cathédrale par groupes interfilières avec questionnaire à remplir: les collègues observent les groupes, donnent un coup de main, écoutent et échangent. Manque de chance, la capilla real est fermée, pas de tombeau de Fernando III, pas de Virgen de los Reyes. Par contre, tout le monde a bien repéré la cape de Charles Quint (première énigme du voyage), la Vision de Saint-Antoine de Murillo et le monument à Colomb (grandes discussions sur les chauves-souris): beaucoup découvrent ce qu'est un chœur, une chapelle, une sacristie...
- Un premier exposé dans le Patio de los Naranjos sur Isidore de Séville que Camille et Clémentine ont repéré sur un portrait accroché dans la sacristie... et une mise au point lexicale: le groupe a bien assimilé les différents types d'arcs et semble adorer le mot "custode"!
- On enchaîne sur la visite du Museo del Baile Flamenco et c'est le premier coup de cœur: accueil adorable du directeur qui revient sur les origines multiples de cet art, visite de l'expo par une guide entraînante, et puis la magie du spectacle dans la patio: une heure d'"alegría", de "bulería" et autres danses flamencas, du chant et de la guitare, deux danseurs de très haut niveau. Magique, le groupe est aux anges en sortant. Les premiers "merci madame" dits avec le cœur se font entendre. Je suis ravie de ce choix, nous aurions été déçus par le flamenco offert aux touristes dans les cabarets sélectionnés dans les guides, ici les étudiants ont pu entendre et voir la tradition mais aussi le souci d'ancrer le flamenco dans la modernité.
- Direction notre hôtel, un peu excentré mais de qualité: personne ne se fera prier pour aller dormir.
Avant tout de même, deux très bons exposés: l'un sur Séville et l'Autonomie andalouse par Adama et l'autre sur la crise économique en Andalousie par Fiona et Tatiana. VOIR PAGES EXPOSES.
Quelques mots échangés au salon avant de se séparer pour une nuit réparatrice.
Avant tout de même, deux très bons exposés: l'un sur Séville et l'Autonomie andalouse par Adama et l'autre sur la crise économique en Andalousie par Fiona et Tatiana. VOIR PAGES EXPOSES.
Quelques mots échangés au salon avant de se séparer pour une nuit réparatrice.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire