lundi 3 février 2014

Un héros

On est tous à la recherche d'un héros, non?

Celui-ci en est un, quoique parfois un peu trop cruel à mon goût mais sa carrière est tout de même impressionnante: il participe d'abord à la guerre de succession qui oppose Isabelle, future Reine de Castille, et la  bâtarde d'Henri de Trastamare, Juana dite la Beltraneja. Il est bien sûr du bon côté et en sera récompensé, comme toutes les familles et cités qui auront fait le choix d'Isabelle. 
C'est lui que l'on retrouve ensuite à la tête des armées qui achèvent la reconquête de Grenade, dernière enclave musulmane sur une terre qui prétend, en cette fin du XVème siècle, entrer dans la modernité par l'unité politique et religieuse. La défaite de Boabdil lui permet de devenir Commandeur de l'Ordre de Saint-Jacques, suprême honneur en Espagne.


Il est ensuite envoyé en Italie, au royaume de Naples, où le cousin de Ferdinand d'Aragon a le plus grand mal à repousser les assauts de Charles VIII de France. Il est accueilli en héros par les Napolitains qui déjà à cette époque (et c'est d'ailleurs le cas encore aujourd'hui, je peux vous l'affirmer!) préfèrent les Espagnols aux Français et lui donnent un surnom que je ne vous donnerai pas pour ne pas trop en dire....
Quelques années plus tard, il est envoyé à Céphalonie pour en chasser les Ottomans et combat pour les Rois Catholiques et la République de Venise.
De retour en Espagne, il s'attaque à la question des Maures vaincus, notamment à Grenade où les dispositions prises pas le nouveau Cardinal Francisco Jiménez Cisneros visent à accélérer les conversions forcées. Il réprime alors avec brutalité le soulèvement dans les Alpujarras.
De nouvelles victoires en Italie en 1503 lui donnent l'accès à la charge de Vice-Roi de Naples mais la mort d'Isabelle de Castille en 1504 et les jalousies qui éclatent au grand jour l'obligent à rentrer en Espagne, où il meurt oublié de tous en ...1515.
C'est à lui que l'ont doit la réorganisation des troupes qui deviendront les fameux tercios, fers de lances de l'Empire de Charles Quint.
Un dernier indice, on le dit de Cordoue mais il n'y est pas né ni mort d'ailleurs. Il est de Montilla, célèbre pour le salmorejo, le flamenquín et le vin doux. Son tombeau, profané par les soldats de Napoléon, est à Grenade au Monastère des Jerónimos.

A vous de jouer, je vous propose "una sopa de letras", le premier qui répond dans la partie commentaires a gagné:

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