mercredi 5 février 2014

Que ramener de Séville?

Depuis quelques jours, nombreux sont ceux qui me posent cette question. Je dirai, vous verrez bien, vous aurez certainement un coup de cœur ou vous serez motivés par l'envie de faire des affaires avec, par exemple, des cigarettes nettement moins chères qu'en France ("le bureau de tabac" se dit "el estanco", "la cartouche" se dit "el cartón").

Difficile de rentrer sans céramique, c'est la grande spécialité, on les appelle "azulejos" et vous en trouverez maintenant de toutes les couleurs, très souvent fabriqués au Maroc. Nous passerons devant la belle fabrique de Triana, une institution.

Les gourmands rentreront avec des gâteaux, achetés dans les nombreux couvents qui perpétuent cette tradition. Laissez-vous conseiller. Ceux que j'aime, "tocino del cielo", surtout pour le nom, la métaphore est audacieuse, "le lard du paradis", je vous rassure, le gâteau n'est pas fait à base de porc quoique l'on ait toujours beaucoup utilisé le saindoux en pâtisserie. Le nom est plutôt évocateur de plaisir suprême et presque extatique. Mais il nous dit aussi que la culture s'est parfois érigée sur ce qui faisait la différence entre les supposés vrais Espagnols, mangeurs de porc (à ce propos, vous pourrez toujours acheter "una pata de Jabugo"), et les autres. Il faut ramener du vin de Jerez comme le très célèbre Manzanilla, du Fino de Montilla que l'on boit à l'apéritif, de l'Amontillado qui est un Fino vieilli. 



Les fashion victims rentreront avec des "sombreros de anchas alas", des jupes de danseuses de flamenco, des peignes et mantilles. Séville vient d'ailleurs d'accueillir, comme chaque année en hiver, le Salon international de la mode flamenca (SIMOF).


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