lundi 13 janvier 2014

El Faraón de Camas

Il s'agit là du surnom que portait l'un des plus grands toreros de Séville qui prend se retraite en 2000, Curro Romero, qui a sa statue près des arènes. Un surnom donné en général aux toreros gitans car on pensait que tous les gitans venaient d'Egypte (los egipcianos).
Les Sévillans l'adorait pour sa nonchalance et son désir de perfection dans une ville où la beauté du geste est plus importante que le risque couru. Et le risque, Curro Romero n'aimait pas forcément en prendre: parfois il refuse de mettre à mort, parfois il quitte l'arène, quitte à être jeté en prison (ce qui sera le cas en 1967) ou à sortir sous les quolibets et les jets de coussins, suprême insulte faite aux maestros. 
Mais que voulez-vous, Curro était comme ça, quand "il ne le sentait pas, il n'y allait pas", c'est tout. C'est sans doute pour cela aussi, parce qu'il a toujours su s'économiser, qu'il a duré si longtemps, une carrière de 46 ans au total, et un coup de corne gravissime 30 ans après avoir pris l'alternative.




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